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En marge de la Journée internationale de la femme rurale, célébrée le 15 octobre à Darou Khoudoss, le CRADESC a immédiatement traduit les paroles en actions. Les 16 et 17 octobre, une quarantaine de femmes de la zone des Niayes et du Delta du Saloum ont bénéficié de deux sessions de renforcement de capacités. Ces ateliers, organisés en partenariat avec la Fondation Ford et WoMin, étaient axés sur le genre et la maîtrise des techniques de gestion des fonds rotatifs de microfinance pour l’adaptation au changement climatique.

De la célébration à l’action concrète

La célébration du 15 octobre à Darou Khoudoss a souligné le rôle vital des femmes rurales dans la sécurité alimentaire et le développement durable. Conscient que ce rôle est menacé par les défis climatiques, le CRADESC a saisi cette occasion pour leur offrir un appui stratégique.

L’objectif était clair : fournir à ces femmes les outils nécessaires pour renforcer leur résilience économique et leur autonomie face à des conditions environnementales de plus en plus difficiles. Dr Oumy Ndiaye, responsable du programme DESC et Genre au CRADESC nous en dit davantage

Un public ciblé pour un impact durable

Les bénéficiaires de cette formation sont des femmes au cœur de l’économie locale : maraîchères, transformatrices de produits halieutiques et de produits agricoles, des secteurs qui sont en première ligne face aux impacts du changement climatique, qu’il s’agisse de l’érosion côtière ou de la raréfaction des ressources.

Genre, finance et climat : les clés de la résilience

Les deux jours de formation ont porté sur des compétences stratégiques pour l’autonomisation. L’approche genre a permis aux participantes de renforcer leurs connaissances. Autrement dit, elles  ont mieux compris les inégalités structurelles pour mieux les déconstruire, renforcer leur leadership et assurer leur pleine participation à la prise de décision économique et communautaire.

Aminata Kanouté nous partage ses impressions.

Quant à la session sur la microfinance climatique, elle a permis aux participantes d’apprendre comment gérer ces fonds pour financer des activités économiques durables, diversifier leurs revenus et investir dans des solutions résilientes.

Fatou Diop revient sur les acquis.

La quarantaine de femmes, bénéficiaires des deux journées de renforcement de capacités possèdent désormais des leviers concrets pour leur autonomie. Elles sont mieux outillées pour gérer leurs propres fonds, innover dans leurs activités et renforcer la résilience de l’ensemble de leurs communautés.

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