Les parlementaires de la Commission développement durable et transition écologique participent à la réunion de partage d’informations sur les dangers environnementaux et sanitaires de l’usine de recyclage de plomb de Ndiakhatt (EMP/Suarl ex Ganesha), ce 20 mars dans les locaux de l’Assemblée nationale.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par la Présidente de la Commission, Honorable Amy NDIAYE, pour qui les députés ne peuvent pas être insensibles à la souffrance des communautés de Ndiakhatt.
Outre les députés, la rencontre initiée par le CRADESC se tient en présence de la Directrice, des impactés de Ndiakhatt et de l’Initiative Nationale des Journalistes contre le Plomb.
L’objectif est de permettre aux représentants du peuple de mieux comprendre les impacts et les préoccupations des communautés. Il s’agit surtout de les inviter à agir pour que l’usine se conforme à la mise en demeure de cessation des activités du Ministère de l’environnement, du développement durable et de la transition écologique du 8 janvier 2025 (la première datant du 12 décembre 2022).
Les impactés réitèrent leur demande pour la délocalisation ou la fermeture de l’usine tout en soulignant que les produits maraîchers contaminés par le plomb en provenance de cette zone des Niayes (zone de culture par excellence) peuvent se retrouver dans l’assiette de tout citoyen.
L’exposition au plomb représente un enjeu majeur de santé publique et environnemental au Sénégal, en particulier dans les zones urbaines, rurales et industrielles.
« La quantité de plomb contenue dans une batterie au plomb usagée peut théoriquement empoisonner 2,5 milliards d’enfants » a expliqué le spécialiste en droit de l’environnement, M. Ibrahima NGOM, dans sa présentation.



